vendredi 23 septembre 2016
Duel de poissons (Stoskopff, épisode 4)
jeudi 1 septembre 2016
Assoiffé de quoi ? (Stoskopff, épisode 3)
jeudi 21 juillet 2016
A cache-cache au creux des coquillages (Stoskopff, épisode 2)
samedi 2 juillet 2016
Les secrets du citron (Stoskopff, épisode 1)
lundi 6 juin 2016
Le mystère de Sébastien Stoskopff
- Il a une technique incroyable ; c'est un maître absolu du trompe-l’œil, et il peint des coupes en cristal ou du vin brillant dans ces coupes avec une telle virtuosité dans la représentation de la transparence, des reflets, des jeux de lumière, que l'on retrouve cette admiration un peu niaise du vulgum pecus et qui dort sans doute au fond de chacun d'entre nous : « C'est beau, parce que c'est vachement bien fait !!! ».
- Ses tableaux sont d'une sobriété qui le distingue de ses contemporains dont le style est très proche : il ne représente le plus souvent que très peu d'objets, concentrant l'attention du spectateur sur ces objets ; et le fond est toujours complètement noir, donnant à la composition une nuance un peu inquiétante, mais aussi faisant d'autant plus ressortir les objets, qui, eux, sont illuminés.
dimanche 1 mai 2016
La première femme nue
dimanche 6 mars 2016
Femme et dragon amoureux
lundi 30 novembre 2015
Dix mille de perdus, un de retrouvé !
- le livre s'ouvre à une page que j'avais sautée la première fois, page où apparaît la photo de deux magnifiques chandeliers!
- au moment où j'ouvre la page, un petit papier glisse et tombe du livre...
En mai 2014, 10 000 images ont été imprimées avec Palefroi, collectif d'artistes sérigraphes à Berlin.
Le projet rejoint l'Anabase, épisode de l'histoire au cours duquel 10 000 mercenaires grecs partis guerroyer en Perse sont mis en déroute après la perte de leur meneur.
Désœuvrés et égarés, les 10 000 hommes erreront plusieurs années avant de retrouver leur patrie.
Les figures éditées sont, depuis, intégrées dans les ouvrages et dispersées dans les bibliothèques, librairies et collections personnelles que l'on fréquente.
En septembre 2015, les 10 000 images ont été dispersées.
23.12.2022
Une histoire de chandeliers.
En train de faire les derniers ultimes finaux (je crois 😉) remaniements dans mon roman "La Perle Rouge" (dont je vous dis depuis tant d'années qu'il est presque fini que je n'ose plus promettre grand chose).
Dans ce roman, il est question de sept objets, et je tiens à ce que chacun de ces sept objets s'inspire d'un objet réel.
Ce soir, je devais retravailler quelques passages où il est question des chandeliers, ce qui impliquait de peaufiner un peu leur description. Cela faisait longtemps que je n'avais pas contemplé à nouveau la photocopie de la très belle photo en noir et blanc de la paire de chandeliers qui m'avait servi de modèle. Je l'ai donc ressortie de mon dossier avec émotion.
L'histoire de la découverte de ces chandeliers est en effet une histoire absolument incroyable qui m'est arrivée il y a 7 ans et que j'avais racontée dans un article de blog.
Bref, je regarde la très belle photo en noir et blanc, qui ressortait plutôt bien à la photocopie, mais je me dis que quand même ce serait bien de pouvoir contempler ces chandeliers en couleur, surtout qu'il est question d'émail, mais on ne sait pas de quelle(s) couleur(s), et que je trouverai sans doute une telle photo sur internet. La légende que j'avais ajoutée à la main sur la photocopie indiquait que le double objet était conservé au musée d'Oslo.
Je vais donc voir le site internet de ce musée. Onze œuvres en tout et pour tout y sont présentées, et pas de chandeliers. Mais vers le bas de la page, un lien vers une "database" (base de données) que je suis alors. Je finis par aboutir sur une page de recherche tout en norvégien. Je m'aide d'un traducteur automatique pour trouver que "chandelier" se dit "lysestake" en norvégien (c'est mon premier mot dans cette langue 😅), je tape "lysestake", et... 848 résultats ! Dont près de la moitié avec une photo. 😍
Je fais défiler les pages de résultats, et, soudain, ... les voilà !
Parfaitement reconnaissables !
Mais si différents de ce que j'imaginais, avec leurs couleurs !
Et si beaux !
L'émail est bleu. Exactement le bleu du ciel un jour de très beau temps. Les arabesques d'or incrustées ressortent sur ce bleu de l'émail comme des éclats de soleil en relief.
Je découvre aussi des détails qui m'avaient échappé : le montant n'est pas tout lisse, mais recouvert d'un fin motif gravé d'écailles ; sur les plaques de la base, un bouton en relief ajouré représente un animal, peut-être un dragon, qui se retourne sur lui-même en spirale.
Bref, j'ai voulu vous en faire profiter. Admirez, zoomez, c'est magnifique !
La page originale, avec la notice, cette photo, et d'autres photos est ici :
https://www.unimus.no/portal/#/things/8b50a989-8567-4b5a-8400-cfb05237d575
vendredi 23 octobre 2015
Sentiers fleuris du manuscrit médiéval
- Le premier jour, j'ai appris que les manuscrits sur rouleau se lisaient en les déroulant horizontalement dans l'Antiquité, verticalement au Moyen Age.
- Le deuxième jour, j'ai découvert que le point commun entre l'écriture gothique et l'architecture gothique est qu'elles se fondent sur des éléments de base (dans les deux cas, des formes verticales allongées) grâce auxquels ont peut presque tout construire.
- Le troisième jour, j'ai appris qu'un certain type de décor sur les manuscrits, consistant en une série de petits cercles alignée entre deux lignes de filigranes, s'appelle « œufs de grenouille », et que ces œufs de grenouille peuvent être « fertilisés » (ornés d'un point au centre du cercle), mais seulement dans les manuscrits fabriqués dans le nord de la France.
- Le quatrième jour, j'ai vu sur la première page d'un manuscrit de la Bible à la Bibliothèque Mazarine les mots du copiste s'adressant à moi : « Lege felix », c'est-à-dire « Lis heureux » (que l'on pourrait traduire par « Bonne lecture ! »).
- Le cinquième jour, j'ai appris que les cotes des manuscrits de la collection Cotton de la British Library ne portent pas seulement des numéros, mais des noms d'empereurs romains (« Tiberius », « Nero », « Caligula », etc.), parce que Sir Cotton, le premier possesseur de la collection, distinguait ainsi les différentes travées de sa bibliothèque, qui étaient chacune surmontée du buste d'un empereur romain.
jeudi 24 septembre 2015
Un cavalier, une lance, une force maléfique terrassée
Cet article fait suite à celui de juillet dernier : http://cheminsantiques.blogspot.fr/2015/07/salomon-terrasse-la-femme-ou-le-dragon.html